COMMENT INVESTIR À MONACO ?

En raison de sa situation idéale sur la Côte d'Azur et de sa stabilité politique et économique, la Principauté de Monaco présente une opportunité particulière pour l'investissement immobilier. Les investisseurs qui cherchent à profiter d'investissements exonérés d'impôt sur les plus-values continuent de venir du monde entier sur le marché immobilier monégasque.

De petits appartements à de grandes villas sont disponibles à la vente à Monaco, et les prix peuvent varier considérablement en fonction du mètre carré et de l'emplacement. Il est essentiel de garder à l'esprit que les projets immobiliers à Monaco peuvent exiger un investissement initial plus important que sur d'autres marchés immobiliers.

 

Pourquoi investir dans l'immobilier à Monaco ?

L'un des facteurs qui rendent Monaco attrayant pour les particuliers et les entreprises fortunés est son régime fiscal favorable bien connu. Des impôts peu élevés et l'absence d'impôt sur le revenu des personnes physiques décrivent la structure fiscale particulière de Monaco. Voici quelques aspects saillants de la structure fiscale actuelle de Monaco :

Il n'y a pas d'impôt sur le revenu des personnes physiques à Monaco ; cette règle s'applique à tous les résidents, quelle que soit leur nationalité. Cela signifie que les résidents de Monaco sont exonérés d'impôts sur toutes les formes de revenus, y compris les salaires, les plus-values et les revenus d'investissement.

Un régime fiscal favorable aux entreprises : Monaco dispose d'un régime fiscal favorable aux entreprises, avec un taux d'imposition forfaitaire sur les sociétés de 33,33 %. Il n'y a pas non plus d'impôt sur les bénéfices générés en dehors de Monaco, ni de TVA ou de taxe sur les ventes.

Impôt sur la fortune : En 2019, Monaco a abrogé son impôt sur la fortune, ce qui le rend encore plus attrayant pour les personnes fortunées.

Droit de timbre : Monaco prélève un droit de timbre de 1 % sur la vente ou le transfert de biens immobiliers et un droit de timbre de 0,5 % sur le transfert d'actions de sociétés qui possèdent des biens immobiliers à Monaco.

Monaco n'impose pas de droits de succession, ce qui en fait un lieu de prédilection pour les personnes fortunées qui souhaitent léguer leur patrimoine à leurs héritiers.

Il est essentiel de se rappeler que même si Monaco n'impose pas d'impôt sur le revenu des personnes physiques à ses citoyens, ceux-ci peuvent être tenus de payer des impôts dans leur pays d'origine, en fonction de la réglementation fiscale qui y est en vigueur. En outre, Monaco dispose de lois strictes contre le blanchiment d'argent qui doivent être respectées par les citoyens et les investisseurs afin d'éviter les amendes.

 

Quels sont les aspects juridiques de l'investissement à Monaco ?

L'investissement à Monaco est soumis à un ensemble d'aspects juridiques que les investisseurs doivent connaître. Les principaux aspects juridiques de l'investissement à Monaco sont les suivants :

La création d'une société est nécessaire pour investir à Monaco ; une telle société doit être autorisée et enregistrée auprès du gouvernement monégasque. L'organisation est tenue de respecter les règles régissant le type d'activité qu'elle a l'intention d'exercer à Monaco.

Permis de séjour : Pour pouvoir vivre à Monaco, les investisseurs doivent obtenir un permis de résidence auprès du gouvernement local. En fonction de la nationalité et de la situation du demandeur, la procédure de demande de visa de résidence peut changer.

Lois contre le blanchiment d'argent : Tous les investisseurs à Monaco sont tenus de respecter les lois strictes du pays en matière de lutte contre le blanchiment d'argent (AML). Les institutions bancaires et autres entreprises autorisées sont tenues de mettre en place des procédures de vigilance à l'égard de la clientèle et d'informer les autorités compétentes de toute transaction douteuse.

Règles relatives à l'immobilier : Il existe des règles spéciales pour l'investissement dans l'immobilier à Monaco, notamment un droit de timbre de 1 % sur toute vente ou transfert de biens immobiliers. Avant d'acheter des biens immobiliers dans des lieux particuliers, les investisseurs étrangers doivent également obtenir l'autorisation préalable du gouvernement monégasque.

Impôts : Monaco dispose d'une structure fiscale particulière qui se distingue par des impôts peu élevés et l'absence d'impôt sur le revenu des personnes physiques. Toutefois, d'autres taxes peuvent être imposées, comme le droit de timbre sur les transactions immobilières, et les entreprises sont soumises à un taux fixe d'imposition sur les sociétés de 33,33 %.

Législation du travail : Si les investisseurs ont l'intention d'employer du personnel à Monaco, ils doivent respecter les lois régissant l'emploi, y compris les normes monégasques en matière de salaire minimum et d'heures de travail.

 

Guide pour l'achat d'un bien immobilier à Monaco

Avant de réaliser un investissement immobilier à Monaco, il est important de comprendre les ramifications fiscales et juridiques de la décision. Monaco est une alternative intéressante pour les personnes souhaitant investir dans l'immobilier, car les résidents sont exonérés de l'impôt sur le revenu et de l'impôt sur les plus-values. En revanche, les non-résidents doivent s'acquitter de l'impôt sur les plus-values lorsqu'ils vendent un bien immobilier à Monaco.

Le marché immobilier monégasque est extrêmement compétitif, avec des prix au mètre carré élevés. En raison du territoire limité de la principauté et de la forte demande, le prix de l'immobilier à Monaco est l'un des plus élevés au monde. Chaque année, Monte-Carlo accueille le Grand Prix, l'un des événements sportifs les plus prestigieux au monde, ce qui accroît encore la demande de biens immobiliers.

Si vous êtes un étranger et que vous envisagez d'investir dans l'immobilier à Monaco, il est essentiel d'agir rapidement pour obtenir le bien que vous souhaitez. Cependant, il existe différentes options de financement pour les acheteurs de biens immobiliers, et les banques privées sont prêtes à aider leurs clients à financer leurs achats.

Il peut être difficile pour les non-résidents de créer un compte bancaire à Monaco en raison des lois strictes du pays en matière de lutte contre le blanchiment d'argent. Il est toutefois possible de contourner ces restrictions et d'investir dans l'immobilier à Monaco, avec les bons documents et l'aide d'un expert immobilier. Monaco offre un large éventail de biens immobiliers à vendre, des appartements modestes aux villas opulentes.

 

Il est essentiel de travailler avec des experts immobiliers chevronnés pour naviguer sur le marché immobilier monégasque. Ces professionnels peuvent partager leurs connaissances sur les tendances actuelles du marché, les meilleurs endroits pour investir et les formalités liées à l'achat d'un bien immobilier à Monaco.

 

Les lois sur le blanchiment d'argent lors d'un investissement à Monaco

En tant que membre du Groupe d'action financière (GAFI), Monaco a mis en place des règles et des réglementations rigoureuses en matière de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. Ces règles doivent être respectées si vous souhaitez investir à Monaco.

La loi n°1.362 du 3 août 2009 et la loi n°1.383 du 29 septembre 2011 sont deux lois et règlements adoptés par Monaco pour lutter contre le blanchiment d'argent. Ces règlements imposent l'utilisation de nombreuses procédures anti-blanchiment par les institutions financières et d'autres entreprises spécifiées, y compris :

1. Le devoir de vigilance à l'égard de la clientèle (CDD) consiste à confirmer l'identité du client et à se renseigner sur ses activités et ses sources de financement. Les institutions bancaires et autres entreprises autorisées doivent obtenir et valider des documents d'identité et surveiller de près leurs clients.

2. Les déclarations de transactions suspectes (DTS) : Les institutions financières et les entreprises spécifiées doivent informer les autorités compétentes, telles que la cellule de renseignement financier, de toute transaction douteuse (CRF). La CRF examinera la transaction et, le cas échéant, prendra les mesures nécessaires.

3. Tenue de registres : Les institutions financières et les sociétés spécifiées sont tenues de conserver les relevés de transactions pendant au moins cinq ans. Les autorités compétentes doivent être en mesure d'accéder rapidement à ces registres et de les inspecter sur demande.